Depuis quelques années, le marché des Lego seconde main connaît un succès fulgurant. Ces petites briques colorées, longtemps considérées comme un simple jouet pour enfants, séduisent désormais collectionneurs et investisseurs. Comment expliquer un tel phénomène ? Entre passion, rareté et spéculation, cette actualité confirme l’essor de la seconde main sous toutes ses formes.
Lego seconde main : un marché qui s’envole
Sur Vinted, Leboncoin ou Bricklink, les annonces de Lego seconde main se multiplient. Certains sets rares atteignent plusieurs centaines d’euros, notamment ceux qui ne sont plus produits. Ce succès s’explique d’abord par la valeur affective et patrimoniale des Lego. Ils font partie de l’enfance de millions de personnes et ravivent un lien nostalgique fort.
Ensuite, la stratégie marketing de la marque renforce cet engouement : chaque set est commercialisé sur une période limitée, créant une rareté immédiate dès qu’il quitte les rayons. Selon Seconde Media, le jouet d’occasion séduit de plus en plus de familles pour des raisons économiques, écologiques et culturelles. Lego en est aujourd’hui l’exemple phare.
Les Lego : un placement plus rentable que la bourse ?
Certaines études avancent que la valeur des Lego d’occasion a progressé en moyenne de 10 à 11 % par an sur certaines séries ces dernières années. Si l’on compare ce chiffre aux rendements boursiers classiques, il a de quoi surprendre. Par exemple, le Millennium Falcon UCS, vendu environ 800 € à sa sortie, peut dépasser les 1500 € scellé sur le marché d’occasion.
Toutefois, cette hausse n’est pas générale à tous les sets. Elle concerne principalement les éditions limitées, les collections Star Wars, Modular Buildings ou Lego Ideas.
Comme l’explique un reportage de France Info, certains acheteurs adoptent une stratégie d’investisseur : ils achètent en double et conservent un set neuf pendant plusieurs années avant de le revendre au meilleur prix. Ce phénomène rappelle la spéculation observée sur d’autres marchés de collection comme les sneakers ou les cartes Pokémon.
Une tendance mondiale qui transforme le marché du jouet
Cet engouement pour les Lego seconde main s’inscrit dans une dynamique plus large. Seconde Media analyse comment le réemploi des jouets devient une véritable révolution. Aujourd’hui, acheter d’occasion n’est plus un choix par défaut, mais un acte assumé qui valorise un objet durable et souvent qualitatif.
Des plateformes comme Bricklink et Brickland se spécialisent dans la revente et l’échange de Lego. Et cette tendance ne se limite plus aux sites de seconde main : JOUGA propose désormais des jouets d’occasion directement en grande distribution, preuve que le secteur traditionnel s’adapte à cette demande croissante.
Investir dans les Lego seconde main : quelles précautions ?
Si l’idée de faire fructifier ses Lego séduit, elle nécessite prudence et connaissances. Les prix peuvent être gonflés artificiellement, et tous les sets ne prennent pas de valeur. Avant d’acheter, il est essentiel de :
Vérifier la complétude et l’état général (surtout pour les sets montés ou incomplets).
Consulter la cote sur Bricklink pour éviter de payer au-dessus du prix moyen.
Préférer les boîtes scellées ou en excellent état si l’objectif est purement spéculatif.
Pour la majorité des acheteurs, les Lego seconde main restent avant tout un achat plaisir. Ils permettent de compléter sa collection ou de s’offrir un set mythique à moindre coût, tout en s’inscrivant dans une consommation plus durable.
Vers une seconde main durable et patrimoniale
L’essor des Lego seconde main illustre parfaitement l’évolution de notre rapport aux objets. Ces petites briques incarnent un nouveau modèle culturel, où l’achat d’occasion combine plaisir, économie, durabilité et parfois investissement. Cette dynamique touche aussi d’autres segments comme les jouets vintage, les consoles rétro ou les bandes dessinées.
