Le rachat or en bijouterie deuxième main s’installe dans le paysage. Après la mode et l’électroménager, la joaillerie accélère sa transition circulaire. Histoire d’Or déploie désormais un service de reprise d’or en boutique. L’idée est simple : valoriser les bijoux délaissés, sécuriser l’estimation et offrir un parcours clair aux vendeurs. Une annonce qui confirme l’entrée des grands réseaux dans l’économie circulaire, avec des repères concrets pour le public.
Ce que propose Histoire d’Or, factuellement
Le dispositif est 100 % en magasin (pas de reprise en ligne). L’estimation est gratuite et réalisée devant vous, par des équipes formées. La marque reprend les bijoux en or 9 carats (375/1000) et 18 carats (750/1000), qu’ils soient intacts ou cassés. Le paiement s’effectue au choix : virement bancaire ou bon d’achat utilisable en boutique. Les tarifs ne sont pas affichés en ligne : ils sont communiqués en magasin avant la reprise.
Points pratiques à connaître :
Pièces à apporter : une pièce d’identité et un justificatif de domicile (France métropolitaine). Pour une reprise > 3 000 €, un justificatif de propriété est demandé.
Périmètre : uniquement des bijoux en or. Pas de montres, pas d’or dentaire, pas de pièces de monnaie, ni de “poussières” d’or. Minimum 1 g. Les bijoux empierrés peuvent être dessertis pour estimer le poids d’or.
Couleurs d’or acceptées : jaune, blanc, rose. Service sans rendez‑vous.
Le mouvement de fond : la bijouterie embrasse la seconde main
Le rachat d’or par des enseignes connues rassure : expertise visible, cadre légal clair, traçabilité. Dans la pratique, ce type d’offre répond à deux moteurs consommateurs : pouvoir d’achat et sens environnemental (recyclage de métaux précieux). C’est aussi une étape logique dans la bascule du retail vers le circulaire.
Pour élargir le contexte, relisez notre guide de confiance sur l’achat d’occasion : bijoux de seconde main : où acheter en ligne en toute sécurité — une ressource utile pour comparer certifications, garanties et parcours client.
Comparatif utile : MATY et Easy Cash ne jouent pas exactement le même match
MATY combine reprise et vente de bijoux d’occasion avec une mécanique hybride boutique + envoi. Vous pouvez demander un kit gratuit pour envoyer vos bijoux. L’enseigne annonce une expertise par bijoutiers/gemmologues, souvent sous une quinzaine de jours. Si un bijou ne correspond pas à leurs critères “occasion”, MATY peut basculer vers une offre de rachat d’or et métaux précieux. La page précise aussi plusieurs cas (montres MATY uniquement, gestion des gravures, etc.).
De son côté, Easy Cash est positionné achat/vente multi‑catégories, et propose le rachat d’or en magasin ou à distance (estimation puis envoi). La page rappelle le cadre légal en France : contrat (acte de vente), délai de rétractation de 48 h, taxe forfaitaire (11 % + 0,5 % CRDS pour métaux précieux ; 6 % + 0,5 % CRDS pour bijoux > 5 000 €), et paiement par chèque ou virement (pas d’espèces). L’estimation tient compte du cours du marché et des caractéristiques de l’objet.
Ce que change Histoire d’Or pour le grand public
Pour les particuliers, l’intérêt est double :
Clarté et proximité. Vous passez en boutique, l’expertise se fait à vue, les documents requis sont listés et le mode de règlement est simple (virement ou bon d’achat). Pas de flou sur “qui évalue quoi”.
Standardisation. L’arrivée d’un leader installe des repères. On sait ce qui est repris (or 9/18 k, mini 1 g), ce qui ne l’est pas (pièces, or dentaire, montres, etc.), et comment se déroule le test (poinçon, titrage, éventuel dessertissage).
Pour aller plus loin côté retail, notre analyse Zara & H&M : stratégies seconde main montre comment les grandes enseignes utilisent la reprise pour fidéliser, maîtriser la qualité et créer une expérience fluide, en ligne et en boutique. Utile pour situer la bijouterie par rapport à la mode.
Points de vigilance (et comment les lever)
Prix de reprise : Histoire d’Or ne publie pas de grille en ligne. Les tarifs sont communiqués en magasin avant toute reprise. Comparez toujours avec le cours de l’or et, si besoin, faites plusieurs estimations.
Documents : anticipez la pièce d’identité, le justificatif de domicile, et au‑delà de 3 000 €, le justificatif de propriété. Cela évite un second passage.
Périmètre : si vous avez des pièces/lingots, ce n’est pas pour Histoire d’Or (bijoux uniquement). Orientez‑vous plutôt vers un acteur qui couvre ces objets, comme Easy Cash.
Délais/attentes : chez MATY, l’expertise d’un bijou destiné à la revente en occasion peut prendre jusqu’à une quinzaine de jours ; tenez compte de ce délai si vous cherchez une opération rapide.
Pourquoi c’est stratégique pour la bijouterie ?
Le rachat or en bijouterie deuxième main répond à trois enjeux :
1. Attirer et fidéliser. La reprise crée un moment de contact utile, qui peut se transformer en achat plaisir via le bon d’achat. Un cercle vertueux simple à comprendre.
2. Sécuriser la confiance. Le public veut transparence et traçabilité. Les process visibles en boutique, la vérification des poinçons et l’explication du titrage rassurent. Notre guide “sécurité bijoux d’occasion” résume les critères qui font la différence côté acheteur comme vendeur. Acheter un bijou de seconde main en toute confiance.
3. S’aligner avec le retail circulaire. La mode a ouvert la voie (reprise, réparation, revente). Ce mouvement gagne la joaillerie. Pour un exemple retail très lisible, voyez La Consigne d’Okaïdi : collecte, tri, revalorisation et bon d’achat. Même logique d’usage, autre catégorie produit.
FAQ express
Puis‑je tout faire en ligne chez Histoire d’Or ? Non, la reprise d’or est exclusivement en magasin.
Quels bijoux sont repris ? Des bijoux en or 9/18 k, ≥ 1 g, quels que soient leur état ou leur couleur (jaune, blanc, rose).
Et si j’ai des pièces/lingots ? Tournez‑vous vers des acteurs qui les reprennent, par exemple Easy Cash.
Je veux une filière “occasion” avec revente : MATY propose un canal d’achat/revente d’occasion (avec kit d’envoi et expertise annoncée sous ~15 jours).
Un pas de plus vers une bijouterie responsable
Le signal envoyé par Histoire d’Or est clair : l’économie circulaire gagne la joaillerie grand public. En rendant le rachat or simple, visible et encadré, l’enseigne met la pratique à la portée de tous. C’est bon pour le pouvoir d’achat, utile pour la confiance, et cohérent avec l’époque. Pour suivre la dynamique dans la mode (et comprendre les modèles qui inspirent la bijouterie), replongez dans Zara & H&M : deux visions de la seconde main.
Passez à l’action :
Vous avez des bijoux en or qui dorment ? Testez la reprise en boutique chez Histoire d’Or pour une estimation gratuite et sans engagement.
Vous hésitez entre rachat et revente en occasion ? Comparez les options : acheter/vendre des bijoux d’occasion en toute sécurité.