Vous cherchez une perceuse pour trois petits trous ou un vélo-cargo pour le week-end ? Poppins location d’objets arrive dans les grandes villes françaises pour que louer devienne un geste aussi naturel que commander en ligne. Après Paris, la start-up de Lucie Basch pose ses valises à Bordeaux puis Nantes – deux étapes clés qui confirment l’essor de la location entre voisins.
Poppins en bref : partager plutôt que posséder
Poppins a été cofondée par Lucie Basch, Jonas Mallisse, Franco Prontera et Loïck Le Digabel, tous passés par Too Good To Go ou BlaBlaCar. Leur ambition : une application qui agrège les particuliers, les bibliothèques d’objets et les magasins de location pour proposer ou louer n’importe quel objet en trois clics – paiement sécurisé et assurance inclus.
Bordeaux, première étape régionale
D’après le communiqué officiel du 20 mai 2025, près de 2 000 Bordelais ont déjà adopté Poppins, et une dizaine de loueurs professionnels (BBVM, Béjottes, Veneloc, etc.) se sont raccordés à la plateforme. Plus de 1 000 objets figurent dans le catalogue local, avec un pic pour le bricolage, la mobilité douce et la puériculture. L’apéro de lancement, organisé chez Locomotiv’, a reçu le soutien du maire Pierre Hurmic.
Nantes prend le relais le 17 juin
À peine un mois plus tard, Poppins file sur les bords de Loire : rendez-vous mardi 17 juin à 18 h 30 au Palace pour un apéro de lancement en présence de Lucie Basch et de Francky Trichet, vice-président de Nantes Métropole. L’objectif ? Créer une communauté suffisamment dense pour que l’offre explose dès les premières semaines, comme à Bordeaux.
Pourquoi cette accélération ?
Pouvoir d’achat : louer un taille-haie 8 € la journée coûte dix fois moins cher que l’acheter.
Écologie : un logement européen abriterait environ 10 000 objets, dont seule une petite fraction est utilisée régulièrement.
Gisement inexploité : Ipsos et eBay estiment à près de deux milliards le nombre d’objets inutilisés dans les placards français.
Maturité techno : géolocalisation, IA de description automatique et paiement intégré simplifient l’expérience.
Poppins complète le puzzle de la seconde main
La location n’est qu’un maillon : la revente et le don progressent eux aussi. Pour preuve, l’enseigne textile a lancé sa propre plateforme Jules Seconde Main, le mobilier s’échange sur Youzd, et le don s’organise grâce à la Geev Shop boutique gratuite à Toulouse. Poppins vient combler le cas où l’objet doit revenir à son propriétaire : un modèle « boomerang » qui allonge la durée de vie des biens sans relancer la production.
Quel impact attendre ?
Économie locale : les premiers utilisateurs bordelais parlent d’un gain moyen de 60 à 80 € par mois – soit en revenus locatifs, soit en économies.
Climat : éviter un achat neuf permet d’économiser jusqu’à 60 kg de CO₂ sur un appareil électroportatif moyen, selon l’Ademe.
Lien social : chaque transaction se règle en main propre, créant un prétexte aux rencontres de quartier.
Et ensuite ?
Poppins vise déjà Lyon, Lille et Marseille pour 2026. L’équipe reconnaît que l’appli ne fonctionne qu’à partir d’une « masse critique » : plus il y a d’objets proposés, plus elle devient utile et vertueuse.
Passez du stockage au partage !
Téléchargez Poppins location d’objets si vous êtes à Bordeaux ou Nantes (iOS et Android).
Ajoutez les objets qui dorment chez vous ; vous fixez le tarif ou décidez de prêter gratuitement.
Invitez vos voisins : chaque inscription enrichit l’offre locale et accélère l’ouverture dans d’autres villes.
Moins posséder, mieux profiter : en rejoignant Poppins dès aujourd’hui, vous transformez vos placards en ressources pour tout le quartier. Alors, prêt à rejoindre la communauté ?